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Malo à Lyon

18 janvier 2009

Petit précis à l'usage des gens manquant cruellement de conversation

WOUHOU ! On est reparti pour de nouvelles aventures ! Objectif du jour : réussir à ne rien dire qui ne soit un tantinet intéressant ! Et pour ça j’ai une méthode infaillible, qui peut vous sauver de nombreuses conversations en dîner mondain.

Mode d’emploi :
Une petite introduction liminaire (merci Desproges) qui en appelle à un texte passionnant et engagé mais en fait non.

« Mes chers amis, comment vous dire ma détresse ce matin au sortir du sommeil, en ouvrant les yeux sur ce jour nouveau ? En effet, ce qui devait arriver est arrivé. La nouvelle, vous vous en doutez m’a retournée. Ce n’est pas parce que l’on s’y attend que le choc est plus aisé à encaisser. »

Cette petite intro somme toute banale n’a qu’une fonction : tenir le lecteur en haleine. Elle a le même emploi que le petit « Quand soudain… ». Je pourrais ensuite vous parler de mon mal au genoux que vous en fussiez passionnés. (Je revendique la liberté d’expérimentation linguistique et suis partisan d’une anarchie sémantique)

Deuxième point du « texte où on a rien a dire » : les citations. Très important les citations. Elles permettent d’étaler sa culture et de combler les trous du texte. Et ça, c’est pas négligeable.

« Aussi, j’appliquais l’adage d’Honoré de Balzac « Il n'est pas de douleur que le sommeil ne sache vaincre. » et replongeait me lover dans les bras bienveillants de Morphée. Mais le sommeil est capricieux et je ne tardais pas à rouvrir les volets sur mes hublots embués. La douleur m’assaillit à nouveau. »

Ne pas oublier de conclure, sous peine de laisser croire à vos interlocuteurs que vous avez effectivement quelque chose à raconter. Alors que non, "quand on a rien à dire, on ferme sa gueule ou on assume, bordel" disait déjà en son temps Chateaubriand (les citations inventées sont aussi les bienvenues).

« Il me fallait me rendre à l’évidence. Ce bruit incessant n’était rien d’autre que celui de la pluie qui martelait les vitres dans l’espoir de m’humidifier l’âme et le bout des pieds. Et oui mes chers amis, ce matin, il pleut en Bretagne ».

Voilà, voilà…

Des questions ?

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29 décembre 2008

Pour toi Médor

Oyé oyé !

Je me remet à ma plume !
Bon ok, il faut être un peu naïf pour m’imaginer avec une plume de paon taillé à l’opinel et un petit encrier, rédigeant mon blog sur un morceau de parchemin, à la lueur vacillante d’une chandelle…Mais si ça vous fait plaisir de le penser, loin de moi l’idée de vous en priver.

Bon c’est vrai, on arrive bientôt en 2009. C’est vrai.
C’est vrai, je n’ai pas écrit depuis début octobre. C’est vrai.
Mais voyez vous mes enfants (j’aime vous appeler mes enfants, ça flatte mon instinct paternel), on a toujours des envies irrépressibles au moment exact où on est censé faire autre chose. Je m’explique parce que là je sens qu’on est en train de perdre nos lecteurs de Rennes 2 (faut pas les brusquer…c’est fatigant d’avoir 9h de cours par semaine, vous vous rendez pas compte !). Vous voyez, là , maintenant, à l’instant présent et nonobstant la conjoncture, je devrais réviser mes partiels…Mais que neni ! L’écriture avant tout ! Héhé, ça c’est de la détermination ma petite dame ! Motivé le Mouloud !

Donc j’écris…Mais vous vous en doutez, je n’ai rien à dire. De quoi parler alors ? De la pluie et du beau temps ? Mauvaise idée si je veux conserver ne serait-ce qu’une once de crédibilité auprès de mes chers lyonnais lorsque je leur dit qu’en Bretagne il ne pleut pas. De crêpe et de cidre ? Bonne idée si je veux continuer à passer pour un indépendantiste intégriste de la branche dure du FLB, en exil dans la capitale des Gaulles. Bon ben…

C’est le gros problème des blogs ça…Un jour, on sait pas pourquoi, on décide d’en faire un. Et 15 jours plus tard, pour les plus téméraires, il est déjà perdu dans les bas-fonds du web mondial…Au début on se dit qu’on va écrire souvent et puis…C’est comme un chien en fait ! On pense qu’on ira le faire pisser tous les soirs et c’est finalement les parents qui s’en charge au bout d’un mois (Manman, ce message est pour toi, c’est maintenant à toi de t’occuper de ce blog !). Un blog au fond ce n’est qu’un chien, un caprice d’enfant attendri par la bouille du petit chiot derrière la vitrine (c’est beau ce que je dis nan ? On dirait du Steevy). Bon…ben mon cher blog, je te baptise Médor.

Et moi qui voulait, dans mon premier post, que mon journal soit publié, comme celui d’Anne Frank…Vu la taille qu’il fait il sera sûrement imprimé sur les serviettes en papier d’un restaurant asiatique !Broafff, c’est déjà ça ! À moi la gloire et la postérité ! Enfin…Dans le 13e arrondissement de Paris…

3 octobre 2008

Du nouveau!

Lecteurs fidèles, lectrices volages, ce soir, il pleut. Je ne vais pas me plaindre, je suis en T-shirt depuis un mois. Mais quand même, il pleut. « Que d’eau, que d’eau ! Et encore on n’en voit que le dessus ! » (Mac Mahon) Mais je ne vous ferais pas l’affront de vous parler de la pluie et du beau temps. Non , je suis sûr que vous avez une petite vieille dans votre quartier pour ça. Je vais plutôt vous parler du sujet qui, je le sais, vous passionne tous: Rosita, feu ma chère colocatrice. Feu ? Pas si sûr ! Je l’ai entendu cette nuit ! Je peux dormir la conscience tranquille, je ne suis pas un assassin. Mais si ce n’était pas Rosita ? Si c’était Patrick, le gros rat que j’ai croisé l’autre soir dans ma cour ? Patrick il est gros. Patrick il est pas beau. Pas beauuuu Patrick ! Si jamais c’était lui j’ai du souci à me faire…. Que vous dire de plus ? Que j’ai commencé les cours le 15 septembre ? « Enfin ! » s’exclameront les prépas, « Quoi déjà ? » s’offusqueront les étudiants de Rennes 2. Et bien oui, j’ai commencé, et pour avoir commencé, j’ai commencé. Et ma foi je suis ravi. Peut-être est-ce juste par comparaison avec mes cours de l’an dernier…Dans tous les cas j’ai appris bien plus en 3 semaines de science-po qu’en 1 an d’éco. « Etonnant non ? » (Pierre Desproges). Quelle joie d’avoir des professeurs intéressés par leurs cours (et qui le maîtrise), qui ne prennent pas les étudiants pour des larves et qui n’ont pas peur du débat ! Un bonheur estudiantin ! Allé, pour vous, un petit florilège de leurs interventions les plus inspirées cette semaine :  « Si les amphis deviennent des cirques, ceux qui les fréquentent sont des bouffons ! » (Jean-Louis M. , Histoire des sciences sociales, le 25 septembre, 16h52)  « Ne vous asseyez pas dans les escaliers ! J’ai le droit de maîtriser mon amphi quand même! » (Loïc C. ,Institutions politiques de la Ve République, 1er octobre, 13h26)  « Votre analyse est tellement simpliste mon pauvre ami ! Tellement naïve ! » (Loïc C. à un étudiant, 1er Octobre, 14h20)  « Malraux en maître de cérémonie... Pour peu qu’il ait cocaïné un peu avant et c’était grandiloquent ! » (Loïc C. , 1er Octobre, 14h29)  Un étudiant demande : « - Pourquoi Guy Mollet, qui était pour la constitution, a disparu de la scène politique alors que Mitterrand, qui était contre, y a tenu une place si importante par la suite ? - Premièrement, parce que Guy Mollet est mort. » ( Loïc C. , 1er octobre,14h36) Oui, le cours du 1er octobre fut particulièrement agité. Bref, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Exceptée la pluie bien sûr. Mais c’est à la limite de l’antithèse pour un Breton. La suite bientôt si j’en ai le temps. Et le courage.
15 septembre 2008

Rio sur Rhône

La 13ème Biennale de la danse est ouverte ! Et quoi de mieux qu’un défilé pour l’occasion me direz-vous ? Ben rien. C’est parfait !Image_3 C’est l’événement majeur du festival : il réuni pas moins de 4500 danseurs amateurs et plus de 350 000 spectateurs (selon la biennale, mais 200 000 selon la préfecture… Quels pinailleurs !) qui se massent sur les abords du parcours reliant la place des terreaux à celle de Bellecour. Forcément j’y étais. Par chance, le temps breton auquel on avait le droit depuis le début de la semaine a laissé place à quelques rayons de soleil. À la manière du carnaval de Rio, se sont succédé des troupes des différents quartiers de Lyon mais aussi de toute la région Rhône-Alpes. D’ailleurs l’accent était clairement mis sur le Brésil : des batucadas ont ainsi rythmé le défilé. Une pure merveille ! Notamment le clou de la parade, une batucada afro-brésilienne qui donnait une furieuse envie de sauter. Montés sur leurs échasses, les deux « chefs d’orchestres » menaient la troupe au son de leurs sifflets. Si vous me retrouvez en train de taper sur des bidons dans les rues de Lyon faudra pas vous étonnez ! Quelques photos de l'événement dans l'album photo ( menu de droite)
15 septembre 2008

Guillotière Story

Après m’être extasié sur l’oeuvre de la mairie socialiste, place à la critique. Ça c’est de la démocratie ma bonne dame. La place Gabriel Péri, alias Place du Pont, est le « centre névralgique de la Guillotière » et accessoirement « la place qu’est d’vant chez moi ». En tendant l’oreille, j’ai cru comprendre que l’on associait généralement la Guill’ avec ce qu’on y vend. Non pas des kébabs. Encore que. Non, du caramel maghrébin, du chocolat qui fait bronzer la tête comme on dit. DU SHIT QUOI! DE LA DRÔÔÔÔÔGUE ! Planquez vos miches, ce quartier « n’est pas fréquentable ». En tout cas c’est ce que Gégé (Gérard Colomb, mais maintenant que je suis Lyonnais, on est un peu intime), a dû se dire. Si bien qu’aujourd’hui, la place n’est plus un lieu « malfamé », où l’on n’ose pas sortir le soir, mais bien le nouveau Loft de TF1 : filmé 24h/24 grâce à des caméras déguisées en lampadaires (je me disais bien que tout ce travail d'éclairage avait un but au fond...!) À moi la postérité ! Pour que Mouloud continue l’aventure dans le loft, tapez 1. En plus y’en a un paquet.placedupont Franchement, il ne manque plus que la piscine. Et Loana.
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12 septembre 2008

MALO 1- 0 ROSITA

Alléluiah mes bien chers frères, Alléluiah. J’ai occis la bête !Que dis-je la bète, le monstre ! Du moins elle n’est plus revenue…Le bout de chiffon a eu raison du rongeur ! Bref, bonne nouvelle pour un retour à Lyon. De toute façon notre cohabitation était vaine. Pas de regrets. « L’un de nous [était] de trop dans cette ville » (John Wayne). Ça y est donc, j’y suis pour de bon. Lyonnais et plus Lannionais. Ayant une semaine relativement tranquille (1h de réunion lundi), j’ai pu me lancer sérieusement à la découverte de la ville, arpentant les rues sur mon fidèle destrier, un magnifique Vélo’v (le vélib lyonnais). Je confirme ce que j’ai pu dire dans mon précédent post : Lyon, et ben c’est beau. Notamment mon quartier qui a fait l’objet d’une impressionnante rénovation des espaces. Et comme Lyon est candidate au titre de ville Européenne de la Culture en 2013, notre cher maire, Gérard Colomb, ne pouvait pas y mettre 4 pauvres lampadaires et puis basta. Non, Gégé il a mis le paquet. Sacré Gégé. Les berges du Rhône sont une merveille, surtout la nuit quand la ville lumière s’allume et que les promeneurs s’arrêtent un 513595041_e99566bcb3instant, se posant sur leurs fesses (Je sais que normalement la ville lumière c’est Paris, mais franchement si vous voyez Lyon…). J’aimerais bien jeter un œil à la facture EDF, tiens.20080503_01s Bon trêve d’éloge sur la cité rhodanienne, revenons en à mon périple. Chapitre 1 : la genèse Certains, comme Françoise, me demanderons, « mais quéquifou à Lyon çuici ? » (sic). En ayant ras la casquette, si je puis dire, de l’éco, marre des maths, de la comptabilité et des stat’, convaincu que je n’apprenais rien et que cela me mènerais dans une voie qui ne me correspondait pas (directeur commercial chez Damart ou autre bureaucrate occupé à trouvé la solution miracle pour faire encore plus de profit), j’ai lâché l’affaire. Les Instituts d’Études Politique ne voulant pas de moi je m’en suis allé en licence de science Po. Le rapport entre Science po et éco n’est pas évident au premier abord, au second non plus d’ailleurs et au troisième encore moins, mais bon, il faut tenter le diable parfois ! (Même s’il me semble qu’en quittant mon prof de maths, je l’ai plutôt mis derrière moi, le diable). Il n’existe qu’une licence de science po en France, de science po à proprement parler j’entends. En effet, il existe des licences dites de science po mais qui ne sont de fait que des succursales des fac de Droit. Très peu pour moi. Donc Lyon. Et comme ils sont gentils comme tout, ils m’ont pris en 2eme année. D’où l’exil. Capiche ? Mes impressions sur Lyon ? Premièrement, y’a du fric. Partout. Ça se sent. C’est simple, alors que j’étais arrêté à un feu sur mon vélo’v, une limousine est venu se placer à ma gauche…Normal quoi ! Évidemment on s’est regardé, on a fait vrombir nos moteurs et on a fait la course jusqu’au feu suivant. Deuxièmement y’a du Monde.Partout. On dit que Lyon est une ville où il faut se lever tôt et se coucher tard : il y a de l’animation dans les rues à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Je ne sais pas si c’est parce qu’il fait encore beau, ou que nous sommes en période de ramadan, mais les berges du Rhône, au niveau de la Guillotière, se remplissent le soir, de promeneurs, de pique-niqueurs, de cyclistes…Et c’est l’un des rdv des étudiants le jeudi soir. Troisièmement, c’est grand. Je me souviens, il y a un an, arriver à Rennes en me disant que c’était immense…Ahhh j’étais jeune et insouciant ! Je ne me souviens pas avoir eu aussi mal aux pattes à force de visiter la ville ! Quatrièmement, c’est cher. Très cher. Je n’ai pas encore pu mesurer l’étalon national (le demi de bière : 2,20€ à Lannion, 2,50 minimum à Rennes et au moins 4€ à Paris). Et encore, moi je suis dans le quartier populaire, ou tu peut trouver une heure de cyber-café à 29 centimes. Mais sorti de là…C’est une autre paire de manches ! Le litre de SP95 à 1,64 dans Lyon…De quoi aimer le tram !Je sens que cette année je ne vais jurer que par Lidl !
30 août 2008

Premiers pas

Et si moi aussi je me lançais dans l’écriture d’un journal de bord, longue complainte déchirante de mon exil à l’autre bout de l’hexagone? Pourquoi pas après tout !Comme on dit, ça mange pas de pain, et même si ça en mangeait, on est pas à ça près… Dans l’idée que mes confessions soient, à l’instar de celles d’Anne Frank, publiées un jour, il me faut travailler tout de suite à la mise en forme.Que serait un bouquin sans une préface, qui plus est signée par la plume d’un illustre personnage, en mal de succès (et/ou de pognon) ? Je ne vais pas manquer à la règle: « Un exil est toujours l’occasion de découvertes multiples, où l’on apprend autant sur soi-même que sur le monde qui nous entoure. Tel un touareg lancé dans une traversée du désert, l’étudiant est sujet au doute et à la solitude. À ce sujet je viens de sortir un bouquin sur le désert. Lisez le. Vite . »( Petit prince du désert, chez Albin Michel,Patrick Poive D'Arvor 11,4€) PPDA, jeune retraité. Merci Patrick... Un livre se doit aussi de comporter quelques citations liminaires, n’ayant, en général, qu’un rapport tout relatif avec le sujet de l’ouvrage. « Rien de tel qu’une virée en décapotable ! » JFK « Tu sais, l’amour, c’est à Verone qu’il ressemble » Peter et Sloane (« besoin de rien, envie de toi ») Voilà…Ces quelques formalités accomplies, nous pouvons entrer dans le vif du sujet. Mon périple commence en famille : recherche appartement désespéramment. Jour 1 Fin Juillet, camping de Saint Genis Laval, 30 degré à l’ombre( a 15 degré près). Les recherches du jour ont été pour le moins infructueuses. C’est pas ce soir que je dormirais dans un nouvel appart’. Jour 2 Samedi matin…Qu’elles se font rares les agences ouvertes le week-end ! Tour de la ville, carte à la main.Niet. Que dalle. Nada. Oualou. "j'espère faire mieux la prochaine fois" (Raymond Poulidor) Jour 3 Un dimanche au cœur de l’été. Tout est dit. Jour 4 Alleluiah ! Une piste sérieuse ! On a été les premiers à répondre à une annonce débusquée sur internet. Rendez vous pris dans l’après-midi chez le notaire. Image_2 « Lieu : Rhône-Alpes Rhône Lyon 7ème Studio en sous-pente de 24 m2 habitables (16 m2 carrez) avec son box privatif à vélo et à encombrants (5 m2), au 5e et dernier étage d’un immeuble avec ascenseur, situé au cœur du quartier Guillotière du 7e arrondissement de Lyon, dans la rue des Trois Rois au calme. Proche de tout : facs (Lyon 2, Lyon 3, Manufacture des tabacs à 5 min en métro, Lyon 1 à 7 min en métro, la Doua à 20 min en métro et tramway…), transports (métro, tramway, bus, vélov’), commerces (supermarchés, postes, librairies, restaurants, bars…), loisirs ( cinémas, théâtres, salles de concerts, discothèques, bibliothèques, piscine…). Studio équipé d’une porte blindée avec judas, interphone ; salle de bain séparée avec baignoire, lavabo, wc, et double miroir géant ; coin cuisine avec évier double bacs, placards sous évier et en suspension , bahut géant. Eau froide collective incluse. En plus, mise à disposition d’un réfrigérateur, deux plaques électriques, lit grand format, penderie. Loyer: 330 euros + charges (15 euros environ). Libre à partir du 31/07/2008. » Visite de l’appart’ avec le proprio. « -Vous le prenez ? -Je le prends. -Ok -tope la, cousin » Jour 5 Mercredi. Le proprio et ancien locataire a fini son déménagement. Ça y est, je suis l’heureux locataire d’un trousseau de clés et de la serrure qui va au bout (accessoirement de la porte et de l’appart qui vont avec). La valse des cartons peut commencer. Musique maestro ! Jour 6 26 août. Retour à Lyon pour mon inscription. Joie de voir que ma coloc est passée visiter le studio : Rosita, une souris. Je me sentirais moins seul ! Mais affamé, si elle continue de chier dans mes provisions. C’est décidé, je déterre la hache de guerre... Jour 7 Le bout de Sopalin que j’avais mis dans son trou n’a servit (évidemment) a rien…La revoilà qui a pris une nouvelle fois mon placard pour des chiottes à la turque. Ma petite, on va pas s’entendre. Si tu me cherches, tu va me trouver ! J’ai bouché son trou avec un bon bout de chiffon. Si t’arrives à le bouger celui là, je te tire mon chapeau ! Prise de conscience dans le train du retour : et si elle succombe dans son trou, dans quel état olfactif vais-je retrouver mon appart dans 2 semaines ? Je reviendrais armé de tapettes à souris et d'une pince à linge sur le nez… Voilà, j’en suis là pour l’instant de mes aventures lyonnaises. Mais comment vous parler de mes péripéties sans vous parler de mes émerveillements ? La ville est magnifique. La capitale des Gaulles porte bien son nom. tram_place_periJ’habite dans le quartier de la Guillotière, le Belleville Lyonnais, entre le quartier chinois, le quartier arabe et le quartier africain. Et la place Gabriel Peri est le point de rendez vous des Roms de Lyon. Cosmopolite quoi. Vivant. Sur cette même place, deux immenses bâtiments, tout en miroirs qui reflètent les allées et venues du tram. Entre les deux, un passage. La méditerranée. En quelques mètres, on change de pays, on troque Lyon pour Marrakech, la langue de Molière pour celle de Mouloud, les superettes pour des étals improvisés ou se vendent des VHS, des chaussons et un paquet de trucs invendables. Sympa. A une centaine de mètres dans l’autre direction, le boulevard laisse place au Rhône, paisible et majestueux. Sur ses berges, des pistes de vélos, des pelouses, des ruisseaux artificiels, une piscine en plein air, un skate parc, un terrain de sport, des péniches bar-boîtes de nuit et leurs terrasses…Une bien belle réalisation urbanistique. De l’autre côté du fleuve, sur la presqu’île, s’élèvent les gigantesques façades anciennes qui se reflètent dans les eaux claires. Lyon est décidément une belle ville. Je crois que je ne suis pas au bout de mes surprises. Et c’est tant mieux.
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